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REPORTAGE
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LES "FRELONS" DU GRAND NORD Copyright © 2002, PH & F. NOTRE - Cockpit Image |
Effacé
d'Europe depuis le retrait en 1992 de ses unités basées en Allemagne
,les Forces aériennes Canadiennes ont subit depuis lors de sensible réductions
de materiel et personnel. Alignant
il y a en encore quelques années, plus de 130 appareils de première
ligne CF-18 Hornet, le Canada ne dispose plus aujourd'hui qu'une
soixantaine de chasseurs pour assurer la défense de son térritoire dont
la superficie représente le deuxième plus grand pays au monde. Si
1999 n'a pas été une année marquante pour les budgets de défense, elle
l'aura été pour les évènements importants qui s'y sont déroulés :
tout
d'abord avec la célébration du 75ème anniversaires de la CF
(
Canadian Air Force) mais aussi avec la
première mission de combat des Canadiens accomplit en Europe depuis la
Seconde Guerre Mondiale.
Suite aux opérations du
Kosovo et à l'approche du 21ème siècle, la
CF devrait recevoir les crédits nécessaires pour entamer la première
phase du programme IMP qui permettra de
moderniser l'ensemble des CF-18
actuellement en service. Nous nous sommes rendus au
Canada pour faire une série de reportages notamment à l'Escadon
425 de Bagottville pour voir de plus près
les "Frelons".
Mission avec le “425” Alouettes
Nous
voila dans la salle de briefing, rapide présentation avec tout d'abord
l'ancien “Skipper” du ‘425’, le Lt Colonel Alain Boyer ou
"Bones". Il dirigera cette mission à bord d'un biplace CF-18B.
Assurant depuis de nouvelles responsabilités en tant que Chef
Opérations,
Alain Boyer a une grande expèrience du terrain pour avoir déja participé
à plusieurs détachements à Aviano en tant que Pilote mais aussi pour
diriger les opérations du '425' dans les campagnes du Kosovo. Le deuxième
appareil impliqué, sera un monoplace, piloté par LT Shakespears ou
"Shaky", un jeune pilote de la RAF en échange ici pour 3 ans.
En tant que pilote de Tornado, il a déja une bonne expérience de
l'interception, cependant il n'a que quelques heures de vol sur Hornet.
Le
briefing peut commencer : vite rappel des procédures d'urgence et de
démarrage.
Quelques conseils pour l’optimistion du mode de recherche radar
etc…questions et réponses alternent rapidement : La mission se déroulera
en 3 phases ou profiles, comme les pilotes disent dans leurs
jargons.
1-
Police
du ciel, avec simple interception et passage en formation pour
identification
2- Interception moyenne altitude, pas d'évasion
ou de "lock"
Autonomie 2 Heures environ.
Callsigns : "sidecar" pour le CGI et "Golds" pour les CF-18.
zone de travail :latitude 49.10 et longitude
69.40, secteur sud-est du Sarguenay.
Conditions Météo : CAVU (Clear air Visibility
Unlimited) ou visibilité illimitée
Démarage à 14.05, 14.20 taxi et 14.30 décollage
IFR. Après les 3 profiles de missions exécutés, retour à la base ou
RTB (Return To Base) en IFR avec "shaky" en position de Leader.
"Any questions ? …..OK let's go"
Après une heure de briefing, nous quittons la
salle "ops" pour rejoindre les avions. Moment tant attendu, me voilà au pied de cette imposante
machine; pied droit sur le siège, je m'installe dans le cockpit sous
l'oeil attentif du mécanicien de piste. Il faut maintenant éffectuer
toute une série d'opérations, répétées auparavant à l'entrainement
durant le "seat checks". Après le réglage du siège éjectable
SJU-5/6M et du palonnier, il faut ajuster le brelage parachute, boucler le
harnais-siège cinq points, sans oublier les sangles de rappel des jambes.
Une dernière manipulation avant d'être enfin prêt, le branchement du
raccord anti-G sur la console latérale gauche de la radio. Le mécanicien
vérifie le fonctionnement de mon masque à oxygène, test à 100% -
"tout est OKay". Juste avant de retirer l'échelle, il complète
sa visite par un coup d'oeil sur les préssions et branchement du système
de conditionnement cabine et préssurisation.
En place
avant, mon pilote Lt Colonel Boyer, un "moustachu" titulaire de plus 1500 heures de vol sur CF-18,
commence à activer les systèmes de l'avion :
Batterie "on", Radar checks, test des
warning, DDI gauche/droite (Digital Display Indicator) et INS 'on' etc..,
Un rapide amphicabine pour signaler que malgré
les 15 ans du CF-18, son poste de pilotage dispose toujours d'une
ergonomie les plus modernes. L'arrangement
HOTAS comprend à lui seul 16 boutons et intérupteurs placés sur le
manche et le bloc manette! Le cockpit est dominé par ses 3 larges écrans
cathodiques (DDI, HIS) formant le traditionnel T. Tous sont illuminés en
couleur monochrome vert, affichant des données numériques ou des caractères
ressemblant plutot à des hiéroglyphes pour un non initié…
Tout
s'active, verrière rabaissée, mise en
route rapide; les régimes moteurs sont stabilisés et le système
inertiel (AN/ASN-130) aligné. Tout en surveillant les indications affichées
sur l'écran gauche, mon pilote teste maintenant le bon fonctionnement des
commandes de vol, en déplaçant le manche et le palonnier d'une butée à
l'autre. Dans mes écouteurs,
je peux entendre l'enregistrement d'une voix féminine, énumérant les
différents systèmes avec leur état de marche.
Ce
"Scramble start" du FLt. LT Shakespears nous rappelle un peu
l'ambiance de la guerre froide, époque pendant laquelle les unités
avaient toujours des équipages en alerte 24H sur 24, prêtes à décoller
dans les plus brefs délais.
Décollage
plein puissance, 'Shaky' se diriger dans la zone d'entrainement pour exécuter
sa première mission d'interception sur CF-18.
Dernier salut au mécanicien et notre Hornet peut
commencer son roulage. À
l'intérieur le niveau sonore est très bas et la visibilité même à
l'arrière est exceptionnelle. Le roulage se fait tranquillement, d'après
les pilotes il ne pose pas de problèmes particulier. Le palonnier est léger
au pied et sa course réduite, est confortable. Une fois aligné sur la
piste, les instruments moteurs sont vérifiés et la montée en puissance
des deux General Electric F-404 GE 400
s'effectue sur frein. Top! manette
des gaz à fond et c'est parti! À ma grande surprise l'accélération est
très progréssive même avec la Post Combustion engagée.
Le
Lt Col. Alain Boyer amène le manche serteur arrière et le nez suit au
moment du déjaugage de la roue avant. La vitesse atteinte est de 140
neuds, la rentrée du train et des volets est éffectuée à 150 noeuds,
l'enfoncement est alors très faible et on ne ressent absolument rien. Le
CF-18B poursuit toujours sa montée avec un badin affichant 350 noeuds
pour atteindre ensuite Mach 0.85 jusqu'à notre zone de travail. Une fois
"airborne" une voix retentit à la radio, mon pilote me demande
si tout va bien et m'indique que dans un court instant, la mission
d'interception va commencer avec le second Hornet.
Bien
assis confortablement, le paysage de la région du Sarguenay avec ses lacs
et ses forêts immenses défilent sous mes yeux à une vitesse
vertigineuse. Pendant le vol, les commandes sont légères; aux forte
inclinaisons, le pilote n'a pas à se soucier de compenser son avion, bien
qu'il dispose sur le manche d'un bouton de trim. Le pilote peut passer,
sans ménagement du ralenti au régime pleine puissance, sans craindre un
risque d'un décrochage comprésseur ou d'extinction. On est surpris de
l'excellent comportement du CF-18 lorsqu'il vole en palier à des angles
d'attaque très important.
Début
de l'exercice : Profile 1 est exécuté sans problème, Alain Boyer
n'ayant pas changé de cap et d'altitude ou chercher à se dissimuler...
L'interception
est simple et rapide, sur nos 6 heures, "Shaky" vire légèrement
pour passer à tribord, avec son phare latéral illuminé pour procéder
à une identification.
Un
break et on passe au profile 2. La
tache de notre "Adversaire" se complique. Alain Boyer utilise
différentes tactiques pour éviter de se faire détecter sans pour cela
trop compliqué la tache.
Apparament
dans un virage sérré, 'Shaky' nous aurais perdu sur son radar. De
longues minutes d'attente passent avant qu'il reprenne contact avec
Sidecar", le GCI (Ground Contol Intercept) qui va pouvoir le remettre
sur notre trace.
Encore un court instant, je me retourne, 'Bingo' il est sur nos 6 heures! Dernière phase de cette mission, avec le profile 3. la partie de cache cache continue… cette fois c'est à nous de réaliser l'interception et l'attaque.
(Photo F.NOTRE)
Toujours
rien détecté. ajustant constamment la couverture radar, Alain Boyer
finit par reprendre le contact sur son écran. Aggrandissement de l'échelle
sur le scope, le point qui nous intéresse est maintenant beaucoup plus
apparent. Le nombre
d'informations entre les écrans et le HUD sont impréssionnantes. Comme
le disent les pilotes: "le vrai challenge sur Honet, ce n'est pas de
le piloter mais bien d'assimiler et d'exploiter au maximum la masse
d'informations qui se présentent devant soit!"
Virages
sérrés nous descendant à basse alttitude, légères vibrations, nous
survollont un immense lac complètement encerclé de végétations passant
timidement aux couleurs d'Automne. Alain Boyer profite de ce court répis pour
souligner les exéllentes qualités du radar Hughes APG-65 en mode
air-sol, pour la recherche et la définition des objectifs. Autres caractéristiques
appréciables, sont celles du système de commande de vol électrique
auquel sont associés un augmentateur de stabilité, un pilote automatique
ainsi qu'une automanette très éfficace
Nous
nous dirigeons vers notre cible, "bang!" un coup de Post
Combustion et nous reprenons rapidement de l'altitude. Pendant les évolutions
de notre appareil, je suis écrasé dans mon siège par la force
centrifuge variant entre 2 et 5G.
Quelques tonneaux, ma respiration s'accélère à travers mon
masque à oxygène et mes bras s'alourdissent. Mon pantalon anti-G, de
temps à autre se gonfle, faisant fort heureusement son travail, notamment
au niveau de l'abdomen, des cuisses et des mollets. Un dernier control radar, notre cible se trouve
maintenant à 15 MN seulement, puis à environ 5 MN, nous avons le visuel.
Soulignons qu'en cas de contact radar ou lors
d'un guidage GCI; le pilote est obligé de faire une identification
visuelle avant le tir de quelconques missiles. En effet, contrairement à
d'autres appareils de l'OTAN, les CF-18 Canadiens ne disposent pas du HQR
(Have Quick Radio) qui permet à un pilote d'établir une communication
radio avec le GCI au sol ou un contolleur AWACS sans risque d'être
brouillé par l'ennemi. Le
pilote de CF-18A doit en environement hostile travailler d'une façon
complètement autonome car son système de communication n'est pas à
l'abrit du brouillage. Le fait qu'il doit se rapprocher de l'autre appareil pour éffectuer
une identification, il s'expose avant tout à un adversaire qui peut engagé
un combat aérien rapproché. Sur
la version IMP, un lien de
données (Link 16) avec un nouveau intérogateur IFF (Identify friend and
Foe) seront intégrés; ces équipements permettront à un pilote, sans
contact visuel, d'identifier avec certitude une cible.
Un peu comme un
"jeu vidéo", Lt
Colonel Boyer ajuste la réticule de visé dans son viseur HUD puis vérouille
ou "lock" sa cible pour exécuter le tir simulé d'un missile
SideWinder. Mission terminée - bien que le CF-18 ait un rapport poussée/poids
relativement inferieur au F-16, il dispose d'une bonne réserve de
puissance pour les manoeuvres en combat. De plus, il peut continuer à
combattre même si certains équipements sont partiellement en pannes. Ici,
'Shaky' n'aura à engager le combat, en éffet le but de cette mission est
de permettre une première familiarisation du radar et du système d'arme.
R.T.B - 'Shaky' passe en position de leader -
après une 1H30 de vol, les deux appareils volant en formation, se
présentent maintenant au break, nous partons en virage à gauche avec 4G
à la "pendule".
Finale à 145 noeuds environ, mon pilote laisse
basculer le nez de l'appareil dés le contact des roues principales.
Commence aussitôt le freinage, puis "manche au ventre" pour
braquer la gouverne de profondeur au maximum.
Nous
remontons maintenant le taxiway sous un soleil de plomb; quelques minutes
après, notre "frelon" vient s'immobiliser devant le hangar du
425. Deux ou trois déclics pour me libérer de mon siège; me voila sur
la terre ferme; grande poignée de main à mon pilote et rapide photos,
avant qu'il se dirige vers la salle "ops" pour le debriefing.
Canadian Task Force Aviano
(CTFA) dans les
Balkans
Dès Aout 1995, la 1 CAD ( Canadian Air Division)
est appelé à renforcer le dispositif pour supporter les forces de l'OTAN
ou SFOR (Stabilization Force) qui a pour mission de
faire respecter les accords de Paix de Dayton signés la même
année.
Ce traité a pu mettre fin à la guerre en Bosnie.
Cette forte présence avait aussi pour but
"d'intimider"
les Serbes, à ne pas étendre le conflit au Kosovo. Les CF-18 réalisaient
aussi des missions de reconnaissances, le plus souvent par paire en
mettant en oeuvre leur TV/FLIR, les images servant à alimenter les
sources d'infornations du centre des Operations Combinées ou CAOC
(Combined Air Operations Centre) d’Aviano.
Dans le cadre de l'opération "Mirador" le 416 Squadron
basé à Cold Lake (4ème
Wing) est déployé à Aviano avec six CF-18 pour une durée de 90 jours.
Suite à l'escalation du conflit au Kosovo, les CF-18 du 425 Squadron de
Bagottville au Quebec sont déployés à leur tour. Le 24 juin 1998, le
425 est mis en place à Aviano pour couvrir les missions de défense aérienne
et air-sol en Bosnie dans le but d' assurer la sécurité des populations
civiles et militaires (plus de 30000).
Depuis la mise en oeuvre récente des armes de précisions
(PGM), la CF a pu étendre son champ d'action en participant activement
dans les opérations de l'OTAN, pour lesquelles auparavant les Canadiens
étaient limités à la défense aérienne.
C'est le 24 mars 1999, que quatre CF18 Hornet décollaient
de la Base aérienne d'Aviano, en Italie, pour éffectuer leur première
mission de combat au dessus du Kosovo. Les chasseurs d'appui tactique
Canadiens faisait partie d'un groupe de 12 autres appareils de l' OTAN,
comprenant notamment des EA-6B "Prowler" spécialisés dans la
guerre électronique et mission SEAD pour la
suppression des moyens de défense adverse. En plus d'appareils
d'escorte, on trouvait dans ce "Strike" des brouilleurs de
communications, des appareils de commandement (ABCCC), des ravitailleurs
en vol et des AWACS.
Après identification de leur
cible, les CF-18
Hornet réussirent avec succès le tir de six bombes "intelligentes"
GBU-12 de 500 livres à guidage laser.
Au cours de cette campagne de bombardements qui
aura duré 79 jours, les pilotes canadiens ont effectué 678 sorties et
ont enregistré plus de 2 600 heures de vol de combat dans les Balkans.
Représentant environ 5% des force de l’OTAN, les CF-18 aurons effectué
10%. de toutes les missions offensives. Ces opérations ont confirmé que
le CF-18 est un appareil souple d'emploie et qu'il a bien rempli sa tache
de chasseur multirôles. En effet bien que l'on ait surtout parlé des
armes à guidage laser, il faut préciser que le Hornet a aussi assuré près
de 18% des missions air-air, soit 120 missions CAP ou " Combat air
patrol". Pendant les bombardements, tous les aéronefs étaient armés
de missiles air-air Sidewinder et Sparrow; d'ailleurs pour la petite
histoire il est arrivé plusieurs fois qu'en retour de mission air-sol que
des CF-18 reçoivent l'ordre de retourner dans l'espace aérien Serbe, après
un petit passage à la "pompe", pour assurer des missions
d’interception.
De plus, côté
humanitaire, la CF a apporté
une aide non négligeable à plusieurs milliers de réfugiés kosovars qui
ont dû fuir leur pays. Les CC-130 Hercules et CC-150 Polaris ont acheminé
en grande partie les denrées alimentaire et produits de première
nécéssité.
Une centaine de Canadiens, stationnés à Geilenkirchen, en Allemagne, ont
servi dans le système de surveillance de l'OTAN, notamment avec les AWACS.
En augmentant le nombre des Hornet au cours de la
campagne aérienne, la CF a dû augmenter le nombre de pilotes en conséquence
et pour bon nombre d'entre eux, leur première mission accomplie dans les
Balkans a été une mission de combat!
Le personnel au sol était déployé en général pour 90 jours
tandis que les pilotes tournaient tous les 45 jours. Ceci s'explique par
le simple fait que le nombre de missions dans les Balkans ne permettaient
pas forcément aux pilotes de poursuivre leur entrainement normal.
Le mot d'ordre de l'Etat Major Canadien était très
précis, les pilotes ne devaient larguer leurs charges que si la cible était
identifier avec certitude; de plus sa destruction ne devait en aucun cas
occasionner des dommages collatéraux, en particulier risquer la vie de
populations civiles. Des
exigences que l'on comprend bien surtout après les quelques erreurs de
bombardements commises par des appareils de l’OTAN dans cette même
région.
Cette règle fut respecté avec rigueur, d'ailleurs sur quelques missions
des pilotes Canadiens rentrèrent à Aviano avec leurs bombes sous les
ailes, après avoir eût certains doutes.
Avant chaque mission, la cible visée était
examinée très attentivement par un avocat des Forces canadiennes qui
devait en déterminer la légitimité. Il est arrivé que la pertinence
d'une cible soit discutable ou qu’il n’y ait pas suffisamment de
renseignements; dans ces cas précis le commandant Canadien annulait systématiquement
l'attaque de la cible en question.
Bien que les Hornet n'enregistrèrent aucune
pertes, les pilotes avaient souvent à faire à une vive riposte des
Serbes, notamment avec les tirs des batteries anti-aériennes et des
missiles SAM. Le système de défense s'est avéré bien organisé et éfficace
sans heureusement entrainé des pertes humaines du coté Canadien ou
Alliés.
Lors de cette première attaque, un "MAGIC", callsign donné aux
AWACS détecta la présence
de "boggeys": deux chasseurs MIG-29 Fulcrum près à engager le
combat. La riposte ne fut pas
longue, lorsque des F-16 des forces Néerlandaises et Américaines,
entrent en action pour rapidement accrocher les MIG dont un sera abattu.
Cette mission, accomplie le premier jour de la
campagne aérienne, était la première mission de combat que le Canada
accomplissait en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale et marquait le début
de la plus vaste opération de combat menée par la CF depuis la guerre
du Golfe, en 1991. A la fin des hostilités, en juin, les 12 CF18 supplémentaires
qui avaient été envoyés à Aviano en renfort furent rapatriés au
Canada. Sur place, il ne reste donc que six
La configuration de base du CF-18, par exemple
durant l'opération "'ECHO", consistait en un FLIR/Laser Loral
AN/AAS38B NiteHawk, couplé soit à une bombe GBU 12B Paveway II de 500Lb
ou un missile AGM-65G Maverick. Cette dernière étant la configuration
minimale pour les missions d'appui sol (CAS). Comme auto-protection, il
disposait en général d'un simple missile AIM-7M "Sparrow" et
d'une paire de AIM-9M "Sidewinder", comprenant aussi son canon
de 20mm alimenté de 550 obus. Par mesure de sécurité les survol en zone
de combat étaient limités à une altitude de 10 000 pieds sol. Les
appareils opéraient aussi bien le jour que de nuit, transportant le pod
Nitehawk B pour les tirs nocturne. Ces derniers, ont donné des résultats
extrèment satisfaisant par leur précision.
L'inconvénient majeur restait l'impossibilité
aux pilotes Canadiens d'utiliser les lunettes à vision nocturne, en éffet
le CF-18 n'a pas un cockpit et un éclairage extèrieur compatible.
D'ailleurs d’après un discour en août dernier,du Chef d'état-major de
la Force aérienne : malgrè les grandes performances de la CF, les
missions de combat ont également fait ressortir certaines lacunes en matière
technologique. Pour y remédier, le Canada devra acquérir à court terme
des lunettes de vision nocturne et coninuer à supporter le programme de
modernisation IMP qui permettra au CF-18 de mettre en oeuvre les dernières
technologies.
For
the full article please contact cockpit_image@hotmail.com
Remerciements
:
Les Auteurs et JET tiennent à remercier vivement le Colonel J. de Rocher de l’Ambassade du Canada à Paris ainsi que le Quartier General de Winnepeg pour avoir autorisé cette visite et ce vol. Grand merci pour ce superbe accueil à Bagotville et pour l’aide précieuse du Capitaine Luc Gaudet, PAO du 3ème Wing dans la réalisation de ce reportage. Merci au LT. Colonel Alain Boyer pour cette mission et à l’escadron ‘425’ pour leur grande disponibilité. |
Source : CF - Capt. Luc Gaudet PAO/3eme Escadre de Bagotville